Des oiseaux et une explication. [ PV : Sélène ]

C'était lundi matin. Seiren bailla et s'étira. Elle avait dormi, comme tous les jours depuis une semaine et demi, sur de la paille fraiche. Elle regarda sa montre et instantanément ses yeux devinrent des croissants de lune. Et oui, il était bien trop tôt, elle aurait encore pu dormir deux bonnes heures, mais elle n'y arrivait pas. Ainsi elle se leva en tapotant machinalement le tas de foin sur lequel elle s'était reposée et se rendit vers une grande étendue d'eau pour se mouiller et reveiller son corps. Lorsque ses cheveux furent enfin secs et après avoir passé une bonne demi-heure à essayer de les dompter pour qu'ils ne remontent pas en forme d'oreille de chat, chose impossible, elle endossa sa robe blanche puis elle mis ses deux perles aux oreilles.

Un matin comme celui-là, où le soleil montrait le bout de son nez derrière la petite colline, lui donnait envie d'aller se promener et de retrouver ses amis les oiseaux. Cela faisait en effet bien une semaine que Seirei était attérie sur cette étrange île, mais elle n'avait encore croisée personne. Il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment visité. Elle était resté sur le territoire d'une immense pleine. Et là, elle avait observé les oiseaux.

Elle s'assit alors sur un banc et sorti un bout de pain sec de sa poche. Elle en cassa quelques morceau qu'elle lança devant elle, à ses pieds.

Quelques instants après, un petit oiseau vint timidement se poser à quelques mètre de la jeune Seirei. Il avança doucement, en regardant à droite puis à gauche, à chaque pas, pour enfin avoir son bec sur les miettes. Lorsqu'il eu attrapé un bout de pain, il s'envola avec peur. Cependant il revint quelques minutes plus tard, pour recommencer son manège. Après l'avoir fait deux à trois fois, d'autre oiseaux le rejoignirent, certains plus courageux que d'autre. Il n'y avait bientôt plus de miettes sur le sol. C'est pourquoi Seiren cassa encore un morceau de pain qu'elle répendit au sol, encore plus près d'elle. Une mésange finit par aller manger sur le petit pied de Seiren. Il y en avait des qui n'avait pas la moindre peur d'elle. Cela la rassura.

Seiren mit alors des miettes des pains dans sa main, et plus tôt encore qu'elle ne s'imaginait, voila que les rouges gorges venaient voleté autour de ses mains, pour picoré les bout de pains. Quelqu'un s'assit à côté d'elle sur le banc...